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Gênes quotidiennes, maladresses, perte de force et douleurs vous sont familières ? Les troubles musculo-squelettiques font partie de votre quotidien ou de celui de votre équipe ? Sachez que les TMS sont la première cause d’arrêt de travail et d’inaptitude chez le personnel soignant. Mais quel est le réel impact de ces troubles ? Pour bien traiter le sujet, nous vous proposons un bilan informatif et préventif à destination des soignants.
Les TMS (troubles musculo-squelettiques) sont liés à une combinaison de facteurs biomécaniques, mais aussi environnementaux, organisationnels et psychosociaux.
Jour après jour, geste répété après geste répété, les articulations sont mises à mal. En effet, une sursollicitation au-delà d’une certaine amplitude articulaire ou d’un seul contingent de fibres musculaires peut mener à une saturation.
Les troubles musculo-squelettiques s’accompagnent ensuite de perturbations des processus de régulation. L’interaction des mécanismes intramusculaires et des mécanismes impliquant le système nerveux font perdurer les symptômes au-delà de la seule exposition aux facteurs de risques.
La douleur devient l’expression de ce mécanisme, alors même qu’aucune lésion médicale n’est constatée. Nous sommes face à un trouble fonctionnel. Les TMS sont ainsi définis par les ostéopathes comme une « dysfonction ostéopathique » ou encore une « restriction de mobilité ».
En anatomie fonctionnelle, les amplitudes articulaires de confort sont mentionnées dans les normes ISO 11226, NF EN 1005-4 et ISO 11228-3. Pour la prévention des TMS, ces normes conseillent :
Voyons les raisons du TMS, leur généralisation sur les tissus et la pathologie qui lui est associée :
Les données issues du dispositif de surveillance des TMS et lombalgies du réseau INvS (Institut National de Veille Sanitaire) des Pays de la Loire sont parlantes. Les risques de lombalgies sont considérablement plus élevés dans la population de soignants.
Pourquoi ? Pour des raisons évidentes :
Les infirmières sont particulièrement touchées par les maux de dos et l’arthrite, bien plus que l’ensemble des femmes actives. En chiffres, 25 % des infirmières souffrent de douleurs dorsales et plus de 37 % ressentent une douleur invalidante. Enfin, plus d’une infirmière sur 10 dit ressentir des douleurs intenses ou intolérables.
La répartition des TMS chez les soignants :
Les efforts dits excessifs sont associés pour 68,1 % à des événements, suivis des mouvements du soignant à 30,6 % pour s’étirer, se pencher et se tourner.
Graphique – Évolution des TMS de 2007 à 2017 dans le milieu hospitalier
Les TMS observés au niveau du membre supérieur :
Les TMS observés au niveau du membre inférieur suite à la posture debout et au piétinement :
Zoom sur les aides-soignants, premières victimes des lombalgies
Selon une étude menée au sein d’un service spécialisé en médecine physique et réadaptation, 62 % des aides-soignants déclarent souffrir de troubles ostéo-articulaires au niveau du membre supérieur. Plus important encore, 83 % des salariés interrogés évoquent des douleurs au niveau du rachis dorsolombaire.
Zoom sur le personnel soignant des urgences
Selon une étude menée auprès de 12 médecins et 8 infirmiers travaillant aux urgences, 100 % font état de douleurs rachidiennes dont 40 % au niveau de l’épaule et du coude et 80 % au niveau des poignets. La raison ? Des mouvements de manutention, des gestes répétitifs et rapides et un travail contraignant. Les facteurs psychosociaux sont aussi fortement impactants avec 80 % des sondés insatisfaits de leurs conditions de travail.
Zoom sur les équipes soignantes des EHPAD
En moyenne, 17 % des salariés ont été diagnostiqués comme souffrant de TMS. Mais dans une étude centrée sur les seuls personnels des Ehpad, ces troubles concernent plus du quart de la population. Les accidents du travail sont même trois fois plus nombreux pour les activités menées auprès des personnes âgées. Plus de 660 000 jours de travail par année sont perdus, conséquence des arrêts de travail liés au TMS.
Comme détaillé dans les articles L 4121-1 à -5 du code du travail, certaines mesures doivent être prises par les employeurs pour protéger la santé physique et mentale des salariés. Ces derniers doivent notamment bénéficier d’actions préventives et de formations liées aux risques professionnels. Une organisation spécifique et des moyens adaptés doivent être déployés dans les services et les employeurs ont une obligation de résultats.
Il y a trois types de prévention à appliquer :
L’article L3121-33 du code du travail nous permet d’aller plus loin : après six heures de travail effectuées, le salarié doit pouvoir faire une pause d'une durée minimale de vingt minutes. Et comme le précise l’article 53-7 de la Convention collective de la FHP : du côté des hôpitaux privés, le mobilier nécessaire à la pause doit être fourni, comme un relax ergonomique.
En 2022, l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont publié des nouveaux programmes de santé et de sécurité au travail pour les agents soignants : sans surprise, les TMS et notamment leur prévention et leur prise en charge, sont très présents dans cette nouvelle édition.
En ayant conscience et connaissance des facteurs de risque, il est possible d’éloigner les troubles musculo-squelettiques. Parmi les principaux facteurs biomécaniques, on retrouve :
Ces facteurs biomécaniques peuvent être majorés par des facteurs environnementaux (contact avec des objets extérieurs, vibrations, chocs, éclairage, froid…), des facteurs organisationnels (rythme soutenu, travail de nuit, manque de relations interpersonnelles…), et des facteur psychosociaux (stress, manque de reconnaissance, insécurité de l’emploi…).
La prévention des TMS passe par des échauffements du corps avant l’activité, du renforcement musculaire et de la récupération via des étirements ou du repos.
Votre expérience vous l’a prouvé, travailler en unité de soins relève de nombreuses contraintes psychologiques, organisationnelles et musculo-squelettiques. Pour améliorer le quotidien des équipes soignantes, il existe différents leviers d’action :
Pour les deux premiers points, nous nous rangeons derrière votre expertise. Pour le dernier, nous pouvons vous aider, à notre niveau. Car nous avons bien compris que les troubles musculo-squelettiques chez les soignants sont une vraie problématique de santé aux conséquences sérieuses pour le bon fonctionnement des unités de soin, nous avons créé la gamme professionnelle Relax LAFUMA MOBILIER.
Les sources :
Dossier de l’INRS ❘ Article de la MACSF ❘ Dossier du ministère du travail de l’emploi et de l’insertion ❘ L’importance des TMS chez les soignants en quelques chiffres ❘ Ameli - Les TMS dans votre secteur d’activité ❘ Rue de l’INPFP sur l’ergonomie de travail chez les infirmiers ❘ Les cahiers des RPS (risques psycho sociaux) ❘ Fédération de l’hospitalisation privée ❘ Mangersanter.com ❘ Sciencedirect.com ❘ Em-consulte.com ❘ magazine.ut-capitole